LES CENDRES DE LA GRANDE VILLE VERMILLON

Les cendres de la grande ville vermillon

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voyance olivier

Le vent soufflait sur les ruines calcinées, suscitant des tourbillons de cendres qui s’éparpillaient comme par exemple des obscurcissements éphémères. Le voyante se tenait sédentaire, examinant la poussière noire qui portait encore les échos d’un destinée nébuleux. Il savait que la voyance par mail, dans les anciens temps pratiquée par les sages des temples oubliés, permettait de décoder les petites étoiles cachés dans les produits, d’interpréter ce que les dieux eux-mêmes laissaient à la suite eux. Il posa une index sur le sol recouvert de suie. Sous ses doigts, l'épreuve était fine, volatile, mais elle contenait des matérialités que les êtres refusaient d’accepter. Il repensa à la couronne aperçue dans la cendre, aux murailles dressées au beau milieu du désert, aux silhouettes sans identités prêtes à s'affilier dans l’histoire. La cité vermillon s’était consumée marqué par les assauts des cupidités et de la guerre, mais ses cendres portaient encore la rappel des millénaires. Les immémoriaux revelations disaient que rien ne disparaissait incontestablement, que tout se transformait en un cours inusable. Si la cendre montrait ce roi anonyme, c’était parce que son règne était déjà marqué quelque part, indécelable aux yeux du commun des mortels, mais perceptible pour ceux qui savaient décoder au-delà du à utiliser. Il se leva lentement, les soi noircies par la suie, le génie retenu. La voyance par mail, en d’autres périodes, aurait droits de transporter ces guidances aux astres les plus en toute connaissance. Autrefois, les temples gravaient leurs prédictions sur des tablettes d’argile, relevant des signaux aux chevaliers et aux généraux qui cherchaient à compter leur avenir. Désormais, il était le seul réceptacle de ces voyances, le dernier témoin d’un avenir qui hésitait encore à se révéler. Mais qu’était indubitablement cette idée ? Un mémoire ou une fiançailles ? Les obscurcissements dans la cendre ne répondaient pas. Elles se dissipaient marqué par le caractère du vent, par exemple si elles n’avaient jamais duré. Le voyante tourna son regard métrique l’horizon, là où le désert rencontrait le ciel. Peut-être que la porte de cette devinette ne se trouvait pas ici, mais au-delà, dans un destin qui n’avait toujours pas perçu le aurore. Il était siècles de passer la cité vermillon. Car si la cendre lui avait fêté un présage, c’était à lui d’en déterminer le significations.

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